Vaccinothérapie & Immunotherapie
 
 

Immunothérapie


À la suite de l'injection d'une toxine tétanique à virulence atténuée, le nombre de lymphocytes appartenant à la population ayant reconnu l'antigène augmente considérablement. La plupart de ces cellules deviennent des cellules sécrétrices d'anticorps antitétaniques. Certaines ne se transforment pas en cellules sécrétrices, mais elles gardent la mémoire de l'antigène.

. Lors d'un contact ultérieur avec l'antigène, ces cellules se multiplient rapidement et se transforment en de nouvelles cellules sécrétrices.


. Le principe du vaccin est basé sur cette capacité de mémoire : les rappels permettent d'entretenir cette mémoire; le patient dispose ainsi d'un taux d'anticorps suffisant pour être immunisé contre l'antigène.


. Les "gammaglobulines" antitétaniques sont un médicament obtenu à partir du sang prélevé chez différentes personnes immunisées contre le tétanos. On obtient ainsi des préparations très concentrées en anticorps (antitétaniques dans ce cas) autrefois appelées "sérum antitétanique ".

. Les injections de gammaglobulines au patient se font par voie intramusculaire. La protection, vis-à-vis de la toxine tétanique, dure trois semaines. Un tel traitement médical est qualifié d'immunothérapie.

Vaccinothérapie


Le principe de la vaccination consiste à injecter un antigène à un organisme afin de créer une réaction immunitaire contre une maladie infectieuse.

le système immunitaire développe alors vis-à-vis de ces antigènes des réactions qui lui permettront d'être prêt à se défendre lors d'une réelle infection ultérieure, en produisant des anticorps spécifiques.

Le vaccin est préparé de diverses façons : à partir de micro-organismes à virulence atténuée ; de micro-organismes préalablement tués ; d'extraits de micro-organismes ; de toxines bactériennes (modifiées et atténuées) ; d'antigènes purifiés.

Aujourd'hui, on développe des vaccins complexes, dits «recombinants»: on modifie un micro-organisme non pathogène (O.G.M.) et on lui fait produire des antigènes de différents micro-organismes pour pouvoir vacciner contre plusieurs maladies à la fois.

Les vaccins sont habituellement inoculés par injection, mais ils peuvent l'être par voie orale (ce qui a permis de presque éliminer la rage de l'Europe des 12 par des appâts vaccinants contre la rage distribués aux renards dans la nature) et des vaccins par spray nasal sont en cours d'essai.

D’après Nathan 3°, Wikipedia.

 

Un antigène est un marqueur spécifique c’est à dire propre à chaque microbe.


Un anticorps est une protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour neutraliser les agents pathogènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par les lymphocytes B.

L’immunothérapie est une méthode curative c’est à dire qui permet de soigner une maladie déclarée. Si l’infection est grave et que les médicaments ne sont pas assez efficaces l’injection d’immunoglobulines (anticorps) limite rapidement le développement des microbes. L’organisme qui était “dépassé” va produire ses propres anticorps pour arriver à la guérison totale.


La vaccinothérapie est une méthode préventive, elle est pratiquée avant que le microbe n’attaque. En cas d’agression l’organisme saura rapidement produire les anticorps.


Certains vaccins sont obligatoires en France par exemple R.O.R. (Rougeole, Oreillons, rubéole) et protègent définitivement de ces maladies.

D’autres recommandés par exemple le vaccin contre la grippe qui ne protège qu’une année.

Un autre le vaccin antivariolique n’est plus pratiqué, il a été si efficace que la maladie a été éradiquée (c’est à dire que la maladie a disparu). En effet l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) a fait pratiquer cette vaccination de façon planétaire

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D’après Belin 3°

Effet des rappels de vaccination sur la production d’anticorps

Petite histoire des vaccins


Au XVIIIe siècle, en Angleterre, des diplomates avaient importé une méthode chinoise pour éviter la variole : il fallait respirer des croûtes desséchées provenant d’anciens malades. Ce procédé, la variolisation, était cependant dangereux, certaines personnes traitées tombent malades, il y a 2 à 3 % de morts et des cicatrices pour les malchanceux qui développent la maladie.

Le Dr Jenner remarque, vers 1790, que les paysannes qui traient les vaches peuvent attraper la vaccine, une maladie bénigne de la vache (avec développement de boutons purulents sur la main). Toutefois, ces paysannes ou les vachers qui ont attrapé la même maladie n'attrapent pas la variole. Il en conclut que la vaccine des vaches protège contre la variole humaine. Pour le confirmer, il réalise une expérience sur un enfant, le 14 mai 1796, il prélève du pus sur la main d’une jeune femme atteinte de la vaccine puis injecte ce pus sous la peau d’un jeune garçon. L’enfant attrape la vaccine, qui guérit spontanément. Après sa guérison, Jenner lui injecte, cette fois, du pus issu d’une personne qui a la variole : l’enfant ne développe pas la maladie, il a été immunisé. Cette technique, la “vaccination”, se répand dans toute l'Europe, puis dans le monde.

La variole a été éradiqué au XXe siècle. Des campagnes de vaccination ont permis de voir disparaître la variole en Europe et Amérique. En 1966 L’OMS (WHO), lance un programme de surveillance des épidémies de variole en Asie et Afrique. Il était impossible de vacciner tout le monde, la méthode utilisée a été de surveiller le moindre cas et de l’isoler quelques jours dès l’apparition des symptômes. Le dernier cas de variole fut recensé en 1977 en Somalie, dans une déclaration solennelle L’OMS a prononcé l’éradication de la variole en 1980*. En France la fin de la vaccination a été décrétée en 1984.


Vers 1880, Pasteur, et son équipe, avec ses expériences sur le choléra des poules découvre le mécanisme de la vaccination et met au point plusieurs vaccins.


*Officiellement, deux souches de variole sont conservées à des fins de recherche au Center for Disease Control (CDC) à Atlanta (États-Unis) et à l'Institut d'État de virologie et de biotechnologie à Koltsovo (Russie). Ces deux laboratoires ont été initialement créés à des fins de guerre bactériologique lors de la guerre froide.

Vaccin mot qui vient de vache

 

-thérapie : traitement

Anatoxine (une): toxine atténuée, ayant perdu son activité toxique mais pouvant induire une réaction immunitaire.

Immunité (une ): Capacité de l'organisme à  se défendre contre des éléments infectieux.

Vaccination (une): Mise en contact préalable d'un antigène avec l'organisme, permettant d'augmenter la vitesse et l’efficacité de sa réaction immunitaire lors d'un contact ultérieur avec cet antigène.

virulence (une): caractère micro-organisme qui a le pouvoir de provoquer une maladie